Écriture et aveuglement

Chapitre de livre, Dans l’écriture, ouvrage dirigé par le collectif de l’Atelier, André Carpentier, Paul Chamberland, Louise Dupré et René Lapierre, XYZ, «Travaux», 1994.

ÉCRITURE ET AVEUGLEMENT_Dans l’écriture

À partir d’une réflexion sur la réécriture, Louise Lachapelle rend compte d’un processus d’intériorisation de l’écriture et de son rapport au texte. Ceci l’amène à distinguer l’exercice de la pratique, mais aussi, trois moments charnières au cours desquels le rapport au texte se transforme : la belle écriture illisible, la belle écriture lisible et une écriture qui renoue avec le sentiment d’aveuglement à l’origine du mouvement d’écriture.

Cette réflexion constitue une recherche des conditions de possibilité de l’écriture. L’érosion du possible comme valeur révèle bientôt un état d’écriture où l’exigence du don excède la nécessité de l’écrit. À travers une activité évoquant un projet nostalgique s’actualise la question de l’écriture comme don.

Résumé, ÉCRITURE ET AVEUGLEMENT, Louise Lachapelle

Dans l’écriture

 

Les articles inscrits au sommaire de cet ouvrage se proposent de contribuer, sur la base d’une expérience d’écriture, à une approche critique du travail créateur.

René Lapierre et Paul Bélanger présentent ainsi, dans le sillage des concepts bakhtiniens du rythme et de l’altérité, des réflexions respectivement consacrées à l’exigence de la forme et à la non-coïncidence du sujet avec lui-même dans l’écriture. Joël Pourbaiz interroge quant à lui, à même le motif de ce décentrement, le processus de transformation du texte versifié en bloc de prose; Louise Lachapelle, enfin, consacre au travail de l’écriture et de la réécriture une étude fondée sur les enjeux éthiques du projet créateur.

Quatrième de couverture, Dans l’écriture