Du 2" X 4" au Plan Nord
La route, la maison en dur et le lieu du ban

Film réalisé avec la collaboration d’Alexandre Huot, version originale en français et en anglais (version originale sous-titrée en français disponible), 12 min. 10 sec., 2013.

Ce court film d’animation s’inscrit dans un cycle de travaux ayant pour objet la violence de la maison et l’habiter contemporain.

Dès l’ouverture du film, l’expansion colonisatrice du bungalow et d’un modèle générique d’environnement bâti sont situés à la fois dans un récit personnel et dans une histoire, celle de la conquête de l’Île de la Tortue. Le bungalow est une stratégie offensive d’occupation; la colonisation de l’Amérique, l’expansion phénoménale d’un système économique dans un contexte de concurrence féroce, depuis le 16e siècle. Le Nouveau Monde, c’est déjà, un Plan Nord. Ce déplacement vers le Nord se poursuit à travers les trois parties du film dont il constitue la structure narrative.

Le film Du 2″ X 4″ au Plan Nord : La route, la maison en dur et le lieu du ban propose aussi une réflexion sur la posture créatrice, ainsi que sur une pratique artistique de recherche-création.

Le DISCLAiMER du film problématise notamment les pratiques artistiques et culturelles de l’appropriation, de l’expropriation et la notion de propriété (intellectuelle ou privée) en mettant en relation l’utilisation équitable d’œuvres et d’objets du droit d’auteur (citations, emprunts, etc.) avec les modalités d’obtention d’un CLAIM telles que prévues actuellement dans la Loi sur les mines.

Louise Lachapelle

Crédits
Réalisation, recherche, scénarisation, narration et traduction : Louise Lachapelle
Montage, dessins, matériaux visuels et sous-titres : Louise Lachapelle et Alexandre Huot
Animation : Alexandre Huot
Enregistrement de la narration : Vincent Nsengiyumva

 

Diffusion (sélection)

Le film a été présenté et suivi d’une discussion lors d’un séminaire du Collectif ZoneZadir, Centre d’études Québécoise, Université Sorbonne-Nouvelle, Paris 3, le 15 mars 2019.

Le film a été présenté accompagné d’une intervention lors de l’Atelier de la 8e Île, à Sept-Îles, le 30 mars 2014, sous la responsabilité de Johanne Roussy.

Le film a été présenté à l’École des métiers du meuble de Montréal, le 27 mars 2013, sous la responsabilité d’Irène Bauknecht.

Pprojection du film et communication lors de Suburbia, l’Amérique des banlieues, colloque dirigé par Jean-François Chassay, Bertrand Gervais, Alice van der Klei et Marie Parent, Montréal: Figura Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire, Université du Québec à Montréal, 29 et 30 avril 2013.

Premier colloque d’une série consacrée à l’imaginaire contemporain, Suburbia, l’Amérique des banlieues, porte sur la représentation de la banlieue nord-américaine dans la littérature et le cinéma.

La banlieue : un imaginaire en mouvement
Depuis la deuxième moitié du XXe siècle, le cinéma et la littérature ont fait de la banlieue plus qu’un décor, mais un véritable filtre à travers lequel observer la société nord-américaine, ses défaillances, ses déceptions et ses faux-semblants.

Ce colloque se penchera sur les représentations (littéraires, visuelles et discursives) de la banlieue nord-américaine depuis 1945.

Les grands axes d’étude qui seront abordés par les intervenants pendant les deux jours de l’événement sont :
– la banlieue dans la littérature américaine et dans la littérature québécoise;
– la banlieue dans le cinéma contemporain ;
– l’espace banlieusard en Amérique du Nord; et
– la banlieue dans la culture populaire et les pratiques et discours de la banlieue.

L’organisation scientifique et logistique est assurée par Figura et ERIC LINT, l’équipe de recherche sur l’imaginaire contemporain, la littérature, les images et les nouvelles textualités, département d’études littéraires de l’UQAM, les 29 et 30 avril 2013.

Comité organisateur
Extrait du communiqué de presse
Programme du colloque

Projection d’une version préliminaire du film lors du Bungalow Show, speed-colloque dirigé par Marie Parent et Alice van der Klei, Montréal: Figura Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire, Université du Québec à Montréal, 9 novembre 2012.

Le bungalow nord-américain est le plus souvent associé au conformisme et à la banalité de la banlieue. Construction considérée «anti-esthétique» qui confirme le règne de l’esprit pratique en Amérique, l’habitation pavillonnaire est devenue une figure marquante de l’imaginaire contemporain, mettant en jeu les frontières du public et du privé, de la norme et de la marge, du rêve et du réel. Véritable symbole de l’American Dream, le bungalow est aussi le lieu du secret, une façade qui suppose presque toujours un envers du décor.
Le bungalow a été chanté, photographié, filmé, écrit: nous en reste-t-il quelque chose de plus que les «little boxes» de Malvina Reynolds ou que les Deux femmes en or de Claude Fournier? Est-il la figure transparente, unidimensionnelle que le laissent penser ses variantes les plus célèbres? Y a-t-il un double-fond à la petite boîte que serait le bungalow?
Pour ouvrir ce dossier, l’équipe de recherche Éric Lint et le centre de recherche Figura ont organisé un Bungalow Show, le 9 novembre 2012, au Département d’études littéraires à l’Université du Québec à Montréal. Les premiers résultats de recherche des représentations de la figure du bungalow dans l’imaginaire collectif sont diffusés ici dans la revue POP-EN-STOCK.
La 2e étape de cette recherche sera la tenue d’un colloque les 29 et 30 avril 2013 avec pour thème la banlieue en Amérique du Nord : Colloque Suburbia, l’Amérique des banlieues.

Marie Parent et Alice van der Klei
Texte de présentation du Bungalow Show
Programme du colloque

 

Du 2″ X 4″ au Plan Nord : La route, la maison en dur et le lieu du ban sur le site de POP-EN-STOCK

Version originale en français et en anglais


 

Version originale sous-titrée en français



// using jQuery $(‘video,audio’).mediaelementplayer(/* Options */);