Livre numérique avec série de photographies argentiques originales, Éditeur Louise Lachapelle, 2014.
Série de photographies argentiques originales tirée de La Clôture et la faille, Berlin, Allemagne, 1997 et 1999.
CRÉDIT Photographies de Louise Lachapelle, Première photo, Deuxième photo et Troisième photo, Moscou, mai 1994
La Clôture et la faille est un essai sur l’éthique, sur l’art et la question du don. Ce livre propose un questionnement sur les enjeux éthiques et esthétiques du projet créateur en relation avec des formes variées de pratiques artistiques et culturelles contemporaines (performance, peinture, installation, photographie, cinéma; art thérapie, don du sang; Karmel, architecture, rituels, mémoriaux, expositions, milieux urbains et environnement bâti).
Des expressions inédites de l’exigence éthique apparaissent au cours de la modernité et inquiètent la relation à la culture et la pratique de l’art. La Clôture et la faille se tourne donc vers un présent où il ne va pas de soi que l’on dispose, aujourd’hui plus qu’alors, de ce qui aiderait à soutenir dans une forme d’art la nécessité de l’action et l’incertitude de l’agir. L’exigence du don agit-elle sur les conditions et les formes de la pratique créatrice?
Le titre de l’essai renvoie à deux motifs architectoniques en tension l’un avec l’autre. Ce serait en quelque sorte se placer à l’intérieur de la clôture et se demander si elle n’est pas aussi la faille. Ce qui rend possible une activité dont on préfère parfois penser qu’elle se met hors la vie, par commodité peut-être ou pour en apparence être capable de vivre. Le durcissement d’un geste qui trouverait ses conditions de possibilité dans la clôture, dans le fait de se voir si distinctement autre devant l’état du présent, plutôt que de fragiliser ses formes auprès de la vie en tant qu’inquiétude éthique. Faiblesse éthique convertie en nécessaire autonomie, la clôture nie la faille.
La problématique du don constitue un motif critique de cette étude où la question de l’art comme geste éthique est posée dans la perspective du processus créateur.
Voir ci-dessous le résumé détaillé des trois parties de ce livre.
Anne-Marie Alonzo, directrice des Éditions Trois, projetait de publier La Clôture et la faille en 2005. Le manuscrit, qui avait d’abord été présenté comme exigence partielle du doctorat en études littéraires de l’Université du Québec à Montréal (2001), avait été retouché en vue de cette publication.
L’accueil de cet essai par une maison de poésie et par l’éditrice des travaux de René Payant semblait si approprié pour ce livre que le projet de publier ce livre et de le publier ailleurs a tardé après le décès d’Anne-Marie et la fin des activités des Éditions Trois.
C’est finalement l’autoédition qui a été privilégiée.
La Clôture et la faille, Louise Lachapelle
Téléchargement du livre [PDF]
La Clôture et la faille
CRÉDIT Photographie (détail), Andy Goldsworthy, Kiinagashino-Cho Japon 27 novembre 1987 |
Un coin quelconque de n’importe où La Clôture et la faille (I) |
CRÉDIT Photographie (détail), Roman Opalka, Détail 1 – 35327 |
Si on peut appeler renoncement le simple fait de rester couché sur un balcon La Clôture et la faille (II-a) |
CRÉDIT Dessin, Andreï Tarkovski, La maison que je n’habiterai jamais (détail) |
La maison que je n’habiterai jamais La Clôture et la faille (II-b) |
CRÉDIT Photographie, Louise Lachapelle, La clôture et la faille (détail) |
Qui habite les grues ? La Clôture et la faille (III) |